Le feedback l'arme de construction massive du manager !

J'étais riche ! J'ai tout perdu au jeu de l'Oie.  J'ai été sauvé par une baleine à bosse bègue  ! Pardon ! Je suis tellement dubitatif contre les accroches LinkedIn pour faire des vues que je les utilise n'importe comment !🙄

Bon aujourd'hui,  moi je vous livre ma réflexion sur cette pratique magique sous-utilisée par le manager : le feedback.

Comme le dit Peter Drucker – l'autre Drucker, pas celui de Vivement dimanche - : "Ce qui est mesuré s'améliore". Oui, Peter, ce qui est commenté, s'élève.

C'est donc en donnant (et en revenant) du feedback que votre collaborateur embrasse l'évolution, se défie, gagne en confiance et en occasion d'oser !

Je vous entends déjà bougonner : "Mais où est donc la magie dans ces mots ?". Eh bien, laissez-moi vous éclairer en citant Shakespeare : "Nos doutes sont des traîtres et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon parce que nous avons peur d'essayer."

Oui,  donner du feedback, c'est donner à notre collaborateur l'opportunité :

  • D'affronter ses doutes,
  • De transformer sa peur en opportunité.

Le feedback est un cadeau, pas un cadeau enrubanné de gentillesse, c'est un cadeau emballé d'une vérité franche.

Pourtant, non seulement il est trop peu utilisé, mais il est la plupart du temps mal pratiqué, déformé, galvaudé, tordu, déprécié - Bon, je crois que vous avez compris - !

Et ce, parce qu'on le pratique souvent avec au moins 2 biais :

Le premier, est que  nous avons encore beaucoup de difficulté à parler de ce qui  va bien. Résultat, la partie positive du procédé se transforme généralement en un vague et général jugement subjectif d'appréciation. Sans faits concrets qui nourrissent véritablement la confiance et qui ne permettent pas réellement  au collaborateur d'identifier les comportements, les qualités,  qui font l'objet de la satisfaction.  Donc de les reproduire.

Le second est que la partie  "amélioration" qui devrait être pour le collaborateur l'occasion unique de faire différemment, se transforme  souvent en élément de recadrage. Bref, on confond à cet endroit le "must have" et le "nice to have" de la mission du salarié et on mélange les deux  exercices (feedback et recadrage) qui en principe n'ont pas grand-chose à voir dans la dynamique de progrès.

Alors, chers lecteurs, prêts à vous lancer dans cette aventure de l'amélioration continue ?

Ah oui ! Régulièrement, lorsque j'aborde ce point, on m'oppose avec une moue dubitative l'exemple américain. Je comprends. Mais, sommes-nous obligés d'opposer la culture du "you are great !" d'outre atlantique, sans grande sincérité, à  la peur millénaire et catholique du péché d'orgueil qui semble priver notre pays de ce formidable outil de dire tout le bien que l'on pense de l'autre ? (longue cette phrase 😁)

Il y a surement un juste milieu, non ?

Et non robert,  le milieu, ce n'est pas l'océan Atlantique... c'est une métaphore !

Bon, vous en pensez quoi mes amis ? Non, pas des baleines à bosses, du feedback !

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